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TECHNIQUE DE SIEGE EN "10 LECONS"
LA SURPRISE. Les assaillants devaient être rapides dans leur offencive sans que l'ennemi puisse les repérer. Cela pouvait éviter une perte considérable en vies humaines et permettait aussi de gagner du temps dans leur bataille.
LA RUSE Les armées du moyen âge se servaient parfois des collaborateurs afin de s'emparer du château convoité. Les traitres ou les partisans politiques, par leur soutien pouvaient permettre l'entrée de leur compatriotes par la porte, par des passages insolites ainsi que, mais c'est plus rare, par des passages souterrains.
LA VIVE-FORCE Si les défenseurs ne voulaient pas se rendre, les assaillants essayaient de pénétrer dans le château fort par tous les moyens possibles.
LES ENGINS DE GUERRE Voir deuxième partie armes de sièges
LE CHÂTEAU ROULANT
L'ASSAILLANT DEFENSEUR L'assaillant devait savoir se faire défenseur en construisant une contre-vallation, une enceinte constituée de fossés, murs et palissades, destinée à se protéger de toute sortie de l'assiégé ainsi qu'une circoncallation, à l'extérieur du camp, pour interdire le ravitaillement de la place et l'intervention d'une armée de secours.
L'ARME "BIOLOGIQUE" L'utilisation de l'arme " biologique" pouvait s'avérer d'une redoutable efficacité. Les assaillants envoyaient des cadavres d'animaux ou d'humains infectés afin de propager de graves maladies chez les défenseurs.
LA FAMINE La famine des défenseurs était la dernière chance pour l'assaillant de conquérir le château en coupant les vivres, cela pouvait durer plusieurs mois : la patience des assaillants pouvaient parfois être récompensée.
VERS 1400, LE CANON Voir deuxième partie armes de sièges
LES MINES Devant la difficulté de pratiquer des brèches dans la muraille, les sapeurs assiégeant le château s'avancent, abrités sous une sorte de tonnelle de bois appelée chatte, truie ou vigne. L'assaillant pouvait creuser sous les fondations des mines, à savoir des cavités qui étaient remplies de matériaux combustibles. Il devait toute fois prendre des précautions pour se protéger des galeries de contre-mines que les défenseurs ne manquaient pas de creuser lorqu'il prenait conscience de cette attaque.
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